Elles ont en commun un port gracieux, élancé, un parfum exceptionnel et comme toutes les plantes « patronnées » par la déesse Artémis, ont des vertus intéressantes pour les femmes. Leurs propriétés médicinales sont très marquées, principalement apéritives, digestives, vermifuges, et emménagogues. Elles doivent être utilisées avec précautions, sur avis médical. Ces plantes sont toutes contre-indiquées chez les enfants et la femme enceinte et allaitante.
Le genre Artemisia appartient à la famille des Astéracées, anciennement Composées, nommées ainsi pour leurs nombreuses petites fleurs regroupées en capitules.
L’Absinthe, Artemisia absinthium, aux feuilles soyeuses d’un vert argenté, aux innombrables capitules jaune d’or, a été consommée sous forme de liqueur, interdite pour cause de toxicité. Il semblerait que cette toxicité ait été exagérée par les viticulteurs auxquels elle faisait concurrence. Elle est également tonique et débarrasse les animaux de leurs poux. Une vieille recette indique de laver l’animal avec une infusion forte de feuilles de noyer, puis de le saupoudrer d’Absinthe ou d’Aurone pulvérisée ! Elle est un bon insecticide en purin sur les cultures.
L’Absinthe chinoise, Artemisia annua, est utilisée contre le paludisme en cas de résistance aux médicaments classiques.
L’Armoise, Artemisia vulgare, commune sur les lisières et les friches, ressemble beaucoup à l’Absinthe mais ses feuilles sont vert foncé sur le dessus, argentées dessous. La médecine traditionnelle chinoise utilise l’Armoise pour la moxibustion (combustion de fragments de feuilles placés au-dessus de points d’acupuncture). Elle est assez agréable en infusion ou comme condiment en cuisine.
L’Aurone, Artemisia abrotonum, peu connue, est une Armoise à odeur de citron, autrefois utilisée comme succédané de l’Absinthe et comme insectifuge dans les armoires. Ses feuilles fines et ses fleurs jaunes gagneraient à reconquérir les jardins de simples.
La Sémentine ou Absinthe maritime, Artemisia maritime, aux feuilles très découpées recouvertes de duvet blanc, est fortement vermifuge.
Les Génépis, Artemisia glacialis, mutellina, spicata et autres, sont des armoises naines, on les connaît bien sous forme de liqueurs, et elles peuvent être toxiques comme l’Absinthe.
L’Estragon, Artemisia dracunculus, aux fines feuilles élancées, renaît au printemps dans nos jardins et offre un fort arôme condimentaire. On peut prolonger son usage toute l’année sous forme d’huile essentielle, pour stimuler l’appétit, tonifier, calmer aérophagie et hoquet, favoriser la venue des règles. Et aussi en cuisine, découvrez Sublim’arôme Estragon !
Avertissement : Les informations sur les huiles essentielles disponibles ici et dans notre documentation générale sont mises à votre disposition à titre informatif et ne peuvent prétendre être exhaustives. Elles ne remplacent en aucun cas l’avis médical indispensable dans l’établissement d’un diagnostic et dans l’appréciation de la gravité d’une pathologie. Ces informations, issues de recherches effectuées par des professionnels de la santé, sont la synthèse de nos lectures sur l’aromathérapie, notamment des ouvrages de référence de Pierre Franchomme et du Dr Daniel Pénoël : « L’Aromathérapie exactement » Roger Jollois Editeur, du pharmacien aromathologue Dominique Baudoux : « L’aromathérapie, se soigner par les huiles essentielles » Éditions Amyris, du Dr Zhiri et Dominique Baudoux : « Aromathérapie scientifique – Huiles essentielles chémotypées et leurs synergies » Editions Inspir, du Dr. Jean Valnet : « L’Aromathérapie» Livre de Poche, de Danielle Festy, Pharmacien : « Ma bible des huiles essentielles », de Fabienne Millet, Pharmacien : « Le grand guide des huiles essentielles », Marabout. Elles ne sauraient constituer des indications médicales, ni même engager notre responsabilité en cas d’accident, de lésion ou de préjudice subi.