Le temps des jeunes pousses vertes est de retour, c’est le signe du renouveau pour la nature. Et pour nous aussi ! Fatigue, lourdeur, maux de tête, manque d’entrain, notre organisme, alourdi par le régime riche de l’hiver, demande à se débarrasser des surplus, toxines, déchets accumulés, et cela commence par un changement d’alimentation.
De ce point de vue, les « sept herbes de printemps » mentionnées par Fukuoka, adepte de l’agriculture naturelle au Japon, sont l’une des cures les plus efficaces. Riches en fibres, vitamines et nutriments, fermes, parfois un peu amères, ces plantes sauvages1 consommées crues2, en salade mélangée, participent au nettoyage. L’huile d’olive et le jus de citron seront privilégiés pour l’assaisonnement, en raison de leur action bénéfique sur le foie. Les graines germées sont aussi vos alliées, véritables concentrés d’énergie que vous pouvez faire pousser chez vous. Plus simplement, un régime à base de légumes bios crus et cuits vous détoxifiera et vous aidera aussi à mincir. C’est d’autant plus important pour les enfants qui, d’après une étude dont parle souvent le professeur Gilles-Éric Séralini lors de ses conférences3, se débarrasseraient en une semaine des pesticides présents dans leur sang en mangeant bio.
En parallèle il est primordial de drainer et stimuler foie et reins : les infusions de Frêne ou décoctions d’Aubier de Tilleul sont traditionnellement utilisées pour les cures de printemps, et vous aideront à éliminer les toxines, sur une durée de 15 jours à renouveler. Pensez aussi à boire régulièrement dans la journée pour aider le travail des reins.
Certaines huiles essentielles comme le Lédon du Groenland ou le Romarin à verbénone sont également efficaces, en usage interne comme externe.
Enfin, après la léthargie des jours maussades, mettez à profit l’envie de bouger qui vous fera transpirer et ainsi favorisera l’élimination des déchets. Le nettoyage de printemps est un sport bénéfique pour la santé !
1 : liste non exhaustive de plantes sauvages comestibles que vous pourrez trouver en France : de gauche à droite sur la photo, Nombril de Vénus, Laiteron, Doucette, petite Oseille, Bourse à pasteur, Achillée millefeuille, Violette, mais aussi Pissenlit, Plantain, Mauve, Mouron blanc, Chicorée sauvage, Piloselle… Faites vous conseiller si vous ne les connaissez pas. De nombreuses plantes cultivées peuvent aussi faire l’affaire : persil, mâche, oseille, chicorée, cresson, oignons nouveaux…
2 : trois idées pour manger des « herbes » : ciselées finement dans un taboulé vert au quinoa, ajoutées crues dans un potage aux légumes, ou à peine cuites dans une omelette… Et avez-vous essayé la soupe aux orties, délicieusement parfumée et nourrissante ?
Avertissement : Les informations sur les huiles essentielles disponibles ici et dans notre documentation générale sont mises à votre disposition à titre informatif et ne peuvent prétendre être exhaustives. Elles ne remplacent en aucun cas l’avis médical indispensable dans l’établissement d’un diagnostic et dans l’appréciation de la gravité d’une pathologie. Ces informations, issues de recherches effectuées par des professionnels de la santé, sont la synthèse de nos lectures sur l’aromathérapie, notamment des ouvrages de référence de Pierre Franchomme et du Dr Daniel Pénoël : « L’Aromathérapie exactement » Roger Jollois Editeur, du pharmacien aromathologue Dominique Baudoux : « L’aromathérapie, se soigner par les huiles essentielles » Éditions Amyris, du Dr Zhiri et Dominique Baudoux : « Aromathérapie scientifique – Huiles essentielles chémotypées et leurs synergies » Editions Inspir, du Dr. Jean Valnet : « L’Aromathérapie» Livre de Poche, de Danielle Festy, Pharmacien : « Ma bible des huiles essentielles », de Fabienne Millet, Pharmacien : « Le grand guide des huiles essentielles », Marabout. Elles ne sauraient constituer des indications médicales, ni même engager notre responsabilité en cas d’accident, de lésion ou de préjudice subi.